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Images furtives 

Scènes de rues ou dans des espaces publics.

 

Envie de prendre en photo des êtres humains tout en en respectant le droit à l'image depuis mon arrivée à Bruxelles, cette ville si riche en contrastes.

 

La règle que je me suis fixée est que les personnages ne sont pas identifiables pour pouvoir être exposés.

Au fil des hasard de la prise de vue, soit leur têtes sont coupées, fruit de la prise de vue à la volée, l'appareil tenue en bandoulière et sans visée contrôlée. Soit les personnes soient vues de dos, comme les couples de gens âgés qui se tiennent tendrement par la main.

 

La contrainte débouche sur de nouvelles images, des portraits de rue anonymes et dont pourtant on voit presque tout.

 

Et cela m'amène à la même conclusion que pour d'autres galeries : l'infiniment petit, ou l'"extrait", le détail, rejoint le tout ou l'infiniment grand.

Le summum de l'exemple sont les talons de cette femme qui marche sur des feuilles d'automne souillées de boue. On voit le contraste entre ses chaussures élégantes et le sol. On la devine femme du monde à voir ce bout de manteau à pans larges et ses talons élégants qui font contraste avec le sol de la forêt.

L'identité se révèle même par un fragment.

 

L'entité se découvre facette par facette.

 

La représentation n'est qu'un fragment volatile qui néanmoins atteint son destinataire par-delà le support. Ainsi chacun peut ressentir l'émotion qui m'a tenu le cœur quand j'ai déclenché l'obturateur.

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